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ANN/THE STAR – Avez-vous une idée de la date à laquelle vous avez commencé à utiliser votre mascara ? Ou du moins combien de temps pouvez-vous le conserver après ouverture ? Sinon, il est peut-être temps de se renseigner, car l'utilisation de maquillage périmé est loin d'être sans risque.
Néanmoins, c'est quelque chose que deux personnes sur cinq au Royaume-Uni (UK) font, mettant en évidence l'utilisation abusive par les consommateurs de certains produits cosmétiques.
Chaque année, la question de l'hygiène des pinceaux et des éponges de maquillage revient sans cesse.
Ces véritables nids à bactéries doivent être régulièrement nettoyés pour réduire les risques de rougeurs, d'éruptions cutanées et, dans le pire des cas, d'infections. Ce problème peut être résolu assez rapidement en nettoyant les pinceaux (au moins) une fois par semaine, ou en remplaçant les pinceaux à fond de teint par des spatules en inox.
Mais la plateforme SpaSeekers a soulevé un autre problème, en examinant ce que les Britanniques ont dans leurs trousses de maquillage et ce que leurs habitudes de maquillage impliquent.
L'étude a été réalisée en avril 2023 par Censuswide auprès de 763 Britanniques de plus de 16 ans qui utilisent des produits de beauté.
Chaque répondante a répondu à une série de questions sur les articles de sa trousse de maquillage, le nombre d'articles qu'elle utilise par semaine, l'endroit où elle range ces articles et les soins de beauté qu'elle réalise à la maison.
Les résultats sont surprenants, puisqu'il s'avère que plus de quatre personnes interrogées sur 10 déclarent utiliser des produits de soin et de maquillage périmés. Une habitude qui n'est pas sans conséquences, que ce soit en termes d'efficacité des produits ou de risques pour la santé.
TROIS À SIX MOIS POUR LE MASCARA
L'étude montre que le mascara est le produit de maquillage le plus souvent utilisé au-delà de sa date de péremption (entre trois et six mois), selon les produits.
Plus de deux personnes sur cinq (43 %) déclarent utiliser leur mascara plus de six mois, ce qui pose un problème d'hygiène majeur.
Comme les brosses et les éponges, le mascara peut héberger de nombreuses bactéries, exposant potentiellement les consommateurs à des allergies, des irritations et même des infections. Et cela peut être d'autant plus inquiétant que le produit en question est appliqué juste au-dessus de l'œil.
Mais ce n'est pas tout, puisque les éponges arrivent en deuxième position, près d'un tiers des répondants (32 %) les utilisant beaucoup plus longtemps qu'elles ne le devraient. Comme pour le mascara, les éponges sont un terrain fertile pour les bactéries qui peuvent entraîner des rougeurs, des irritations, des infections et d'autres problèmes de peau qu'il ne faut pas négliger.
Ce ne sont pas les seuls produits que les gens appliquent après la date de péremption.
Viennent ensuite les crèmes pour les yeux (32 %), le rétinol (32 %), les eaux diverses (26 %), les crèmes ou sérums à la vitamine C (26 %), les rouges à lèvres (20 %), les crèmes pour les mains (20 % cent) et brillants à lèvres (19 pour cent).
Mais le plus inquiétant est peut-être le fait que 17 % des personnes interrogées utilisent des écrans solaires pour le visage périmés (après une durée de conservation de 12 mois).
Cela pourrait être un problème majeur étant donné que ce produit est censé protéger la peau des nombreux effets nocifs du soleil, tout au long de l'année. Face à cela, les experts de la plateforme SpaSeekers vous recommandent de faire régulièrement le tri dans vos produits de beauté et de remplacer ceux qui seraient inefficaces ou nocifs car périmés.
LA PROBLÉMATIQUE DES DÉCHETS
Si la mode est souvent pointée du doigt comme source de surconsommation et de gaspillage, la beauté a aussi un rôle à jouer, comme le révèle cette étude britannique.
Il rapporte que les répondants possèdent en moyenne 84 produits de beauté et de soins de la peau, allant des ombres à paupières et des produits exfoliants aux hydratants, rouges à lèvres et produits de contour.
Les pinceaux sont les outils de beauté les plus courants chez les consommateurs britanniques, avec une moyenne de six, devant les rouges à lèvres, les parfums et les fards à paupières (cinq pour l'amateur de beauté moyen).
Mais si certaines se contentent d'utiliser certains produits au-delà de leur date de péremption, d'autres se contentent de laisser des produits peu utilisés s'accumuler au fond de leurs trousses de beauté.
Un peu plus des deux tiers (69%) du kit de l'amateur de beauté moyen est en fait utilisé chaque semaine, le rouge à lèvres étant considéré comme le produit "le moins régulièrement utilisé", devant les palettes de fards à paupières.
Ces chiffres remettent en cause la pertinence de remplacer certains produits de façon régulière, alors que d'autres, comme le mascara, devraient être renouvelés beaucoup plus fréquemment.
TROIS À SIX MOIS POUR LE MASCARA LA QUESTION DU GASPILLAGE